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CinEdito
17 mars 2008

Soyez sympas, rembobinez

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(Etats-Unis, sorti en 2008)

Réalisateur : Michel Gondry

Genre : Comédie

Résumé : Ayant effacé par accident toutes les VHS d'un petit vidéoclub de quartier, deux amis entreprennent dans l'urgence de tourner les remakes des films que leur réclame la clientèle. Contre toute attente leur initiative rencontre le succès, et la fréquentation du petit commerce remonte en flèche.

Impressions : Ode nostalgique au cinéma populaire, "Soyez sympas, rembobinez" rend hommage au cinéma pionnier de Georges Melies mais également au cinéma improbable d'Ed Wood, posant un regard amusé et bienveillant sur la vague actuelle des films de fans, et l'on sourit autant de la naïveté sympathique des protagonistes que de la reconstitution de certaines scènes de cinéma plus ou moins célèbres.  Néanmoins, cette déclaration d'amour au cinéma artisanal et imaginatif manque singulièrement de substance. Au regard de la durée du film, l'introduction est longue, pesante et assez ennuyeuse, et la suite verse un peu trop dans le mélo mielleux typique d'un certain cinéma américain à la Disney. En résumé, il n'est pas indispensable de rembobiner...

Interprétation : Le jeu de Jack Black qui en fait des tonnes dans la fanfaronnade devient vite très pénible.

Mise en scène : La mise en scène est plutôt paresseuse et si le "tournage" de certains remakes prête à sourire, d'autres séquences du même genre laissent complètement de marbre.

Références cinématographiques : Si "Soyez sympas, rembobinez" témoigne une fois de plus de l'inventivité technique de Michel Gondry, on regrette cependant de ne pas y retrouver toute la créativité narrative, le sens poétique et la rigueur de mise en scène dont le cinéaste avait su faire preuve dans "Eternal sunshine of the spotless mind" ou "La science des rêves".

Note subjective : 3 / 10

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Commentaires
W
Tu dépeins les défauts habituels du cinéaste, qui pour moi, malgré de bons pitchs de départ, plein d'inventivité, n'a pas la trempe pour les longs-métrages. Seul Eternal Sunshine tenait sur la longueur.
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