Domino

Réalisateur : Tony Scott
Genre : Bouillie en daube
Résumé : Une jeune mannequin devient chasseur de prime un peu par hasard.

Ce qui caractérise le film : Un spectacle affligeant qui confirme que Tony Scott n'est ni un auteur, ni même un cinéaste...

Note artistique : "Domino" se démarque en premier lieu par son aspect visuel, loué - voire adulé - par certains (dont je ne fais définitivement pas partie). Couleurs saturées et criardes sur des images granuleuses servies par une caméra hystérique ont eu raison de ma patience avant même que la première demi-heure de film n'ait sonné.

Note filmographique : "Domino" se voudrait plus profond que ce dont on a l'habitude avec Tony "Hyde" Scott (à ne pas confondre avec son frère Ridley "Jekyll" Scott). Je vous laisse deviner ce qu’il en est en définitive. Un aveugle de naissance ferait sûrement de meilleurs films...

Points forts : Passez votre chemin.

Points faibles : Le scénario fourre-tout est indigent et toutes les tentatives à lui donner une épaisseur ou une cohérence (références à l'enfance, relations mère-fille, croyance quasi-mystique en la chance, critique du microcosme médiatique, portraits de personnages marginaux...) tombent à plat, renforçant involontairement le ridicule de l'entreprise. Comme un boulet, le film traîne de lamentables prétextes à quelques scènes "percutantes" et gratuites : une arrestation qui tourne mal : et hop, un strip-tease ! Une mauvaise réception sur un téléphone mobile : et hop, on arrache le bras d'un type ! Le chauffeur de la bande est un réfugié afghan : et hop, on fait sauter des bombes un peu partout !... L’œuvre trouve son apothéose dans le "rebondissement" final, grand-guignolesque et ridicule (ou l'inverse), qui se présente avec la discrétion d'un troupeau de mammouths en chaussures de ski. Je fais l'impasse sur l'interprétation car on ne peut demander l'impossible à un comédien...

Note subjective : 1 / 10

Comments

[Wilyrah]

Cela ne m'étonne même pas. Keira Knightley n'est pas une actrice, c'est simplement un petit minois surestimé qui n'a aucun jeu et ne sert qu'à faire ramener les ados au cinéma.