Fast & Furious : Tokyo drift
Réalisateur : Justin Lin
Genre : Action
Résumé : Un jeune américain exilé à Tokyo et passionné de sport automobile doit affronter le caïd local sur son terrain dans l’épreuve du "drift" (on peut traduire ça par dérapage).
Ce qui caractérise le film : Des voitures, des filles et du tuning (dans l’ordre que vous souhaitez, c’est sans importance).
Note artistique : Il y a une voiture noire (celle du méchant), et des voitures rouges, jaunes, oranges ou vertes… Vous pouvez me croire : c’est joli !
Note filmographique : Jamais deux sans trois, et ce dernier (dernier ?) opus est du même acabit que ses prédécesseurs, ni plus profond ni moins idiot (quoique…).
Points faibles : Avec "Tokyo Drift", on dérape allègrement sur le protocole de Kyoto en produisant à la tonne les fameux gaz à effet de serre. Le scénario et les rebondissements sont à pleurer de stupidité. Rares sont les films à collectionner autant de clichés. Un détail qui tue : les jeunes japonais branchés suivent les compétitions sur l’écran couleur de leur téléphone mobile dernier cri, alors qu’ils se tiennent juste au bord de la piste (cyber-existentiel, n’est-il pas ?). L’affiche est à gerber.
Points forts : Le bruit des moteurs suralimentés. La nervosité des poursuites de voitures. Le scénario peut se déguster au second degré (encore heureux).
Note subjective : 5 / 10 (je sais, c’est étrange cette note après ce que j’ai pu écrire… Un dérapage sans doute)